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Naşterea după trup a bisericii

Je suis Jésus Christ le Fils du Père Sabbaoth, et Je parle en Son nom car le Père est en Moi. C’est Moi Celui Qui a fondé Mon église il y a deux mille ans, après cinquante jours depuis Ma résurrection d’entre les morts, car J’ai été crucifié et Je suis ressuscité après trois jours, comme J’avais promis avant, et ensuite, quarante jours sont passés et Je Me suis élevé auprès du Père, là où il y a Ma place, mais avant Mon ascension au Père J’ai dit à Mes disciples, ceux que J’avais recueillis du monde, Je leur ai dit de ne pas s’éloigner de la cité de Jérusalem, mais d’attendre d’être revêtus d’abord de puissance d’en haut, et que seulement ensuite ils commencent le travail sur la terre avec cette puissance, étant Mes envoyés vers toutes les nations avec l’annonce parlant de Moi et du royaume des cieux, descendu sur la terre pour Ma venue auprès de l’homme.

Ce jour de dimanche marque l’écoulement de la première semaine du carême, et les saints parents y ont établis d’avoir en vue la mémoire et la préservation de l’orthodoxie, jour où les chrétiens et les apôtres de l’église se rappellent comment J’ai préparé Moi, il y a deux mille ans Mon église, par Ma prédication et ensuite par sa mise en œuvre, douée de pouvoir d’en haut, pouvoir avec lequel ils travaillaient et ils se montraient en travaillant par endroits entre les hommes, afin qu’ils s’y joindre par endroits ceux qui voyaient et croyaient ensuite, par les signes et les miracles qui se produisaient par Mes apôtres, que J’avais avec tant d’amour choisis, et cueillis ensuite, pour qu’ils marchent avec Moi, jusqu’à ce que J’allais être vendu par un d’entre eux, crucifié et outragé, mais la croix a été Ma victoire face aux prêtres, qui M’ont donné à mort sur la croix, puisque Je suis ressuscité, et depuis on témoigne Ma résurrection jusqu’aujourd’hui, lorsque les chrétiens baptisés dans cette foi l’annoncent les uns aux autres, en se saluant avec le salut spécifique aux Pâques: Le Christ est ressuscité!

Oh, qu’il a été beau le moment où J’ai choisi Mes disciples! Je suis allé vers Jean, Mon Baptiseur, et Je l’ai trouvé entouré de ses disciples, et il leur a dit: «Voilà l’Agneau de Dieu, Le voilà, C’est Lui», et il est parti avec Moi André, le disciple de Jean, et il a amené aussi Pierre, son frère, et Je les ai établis Mes disciples par la parole, et ensuite J’ai continué à Me faire des disciples, car J’ai choisi encore Philippe et Nathanaël, et Je cherchais leur éclairer la raison et la foi, et Je leur ai dit: «De plus grandes choses que celles–ci vous verrez et vous entendrez, car désormais vous verrez le ciel s’ouvrir et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme».

J’ai commencé ensuite à montrer ouvertement Ma gloire, pour qu’ils croient en Moi Mes disciples et que Je puisse travailler Moi sur la terre par leur foi, car Mon nom et Ma grandeur devaient être écrits sur la terre, pour témoigner pour Dieu, dans Sa venue après l’homme. Oh, Je suis allé avec eux à Cana en Galilée, à des noces, où comme par miracle leur vin s’était épuisé à table et Je leur ai fait du vin de l’eau, en émerveillant les participants par le goût de ce vin, mais plus émerveillé a été l’époux de la noce, tel qu’il s’est rallié à nous et il est devenu Mon disciple, à côté des autres qui M’accompagnaient, et c’est ainsi qu’ils s’ouvraient les cieux et les anges cachés travaillaient avec Moi des miracles entre les hommes, et la juste foi se faisait place dans beaucoup de cœurs et y réveillait l’amour de Dieu et de Ma prédication, mais Je n’ai pas pu montrer cela avant M’avoir fait d’abord des disciples, où Je puisse mettre de la foi et les nommer Mon église, l’église du Saint-Esprit, travaillant par des signes et des miracles, l’église du Christ, qui c’est ainsi qu’elle travaille et montre qu’elle est Son église.


***

Voilà, Je viens en ce jour, Je viens avec de la gloire, Je viens avec ceux qui M’ont accompagné aux jours de Ma venue d’alors d’auprès du Père sur la terre. Je les prends en témoins à Mon activité d’alors avec eux, et à leur

activité avec Moi, et nous prenons les uns des autres, nous relions le temps et nous présentons face à face les deux temps, Mon temps avec les disciples d’alors sur la terre et Mon temps d’aujourd’hui, et nous étalons devant le Père fête de désir sainte et d’amour, œuvres des cœurs, communion entre ceux d’en haut et ceux d’en bas, et Moi au milieu d’eux, au long des siècles, entre les deux temps, alors et maintenant, les fils.

Oh, voilà, quelle belle vue, maintenant, ici ! Nous, ceux d’alors et vous, ceux d’aujourd’hui, Moi, le Seigneur, avec Mes disciples de ce temps-là et avec les disciples actuels, et ensuite la rencontre des deux temps. Vous qui êtes en ce temps Mes disciples et messagers, vous nous avez accueilli à doux festin, en doux lieu, et Nous, ceux d’alors, nous vous accueillons avec les choses de ce temps-là, et voilà quelle douce communion entre eux et vous ! Me voilà avec eux chez vous, avec Mes disciples, hommes et femmes, et parmi eux voilà Ma Mère la Vierge, les fils. Tous ensemble, tous en même temps, nous nous inclinons devant vous pour le doux accueil d’ici et nous vous saluons par l’annonce qui a couru alors, consolation et joie après la grande douleur, nous vous partageons de cette indescriptible gloire-là, et nous vous disons tous ensemble: Le Christ est ressuscité!

— Et maintenant, oh, Seigneur ressuscité et glorifié par Ta résurrection, c’est nous qui leur faisons part à notre festin avec eux et nous leur offrons notre parole, l’esprit, celui qui nous porte au-dessus d’eux, puisque notre esprit est en Toi et nous tous, nous vivons en Toi, tel qu’il est écrit, car Tu es en nous en tous, Seigneur, et nous écrivons le livre de notre participation ici, en ce jour saint entre nous et eux, Mon Seigneur et Fils.

Oh, mon Fils ressuscité, c’est d’abord moi, Ta mère la Vierge, qui leur raconte ce que j’ai éprouvé alors, ma douleur sage et ma consolation ensuite, pour Ton relèvement de la croix, mon Fils crucifié sans pitié par ceux qui tu étais venus pour les réconcilier avec le Père, mais eux, ils n’ont pas voulu Te reconnaître comme venu du Père, et nous avons souffert alors, nous qui T’avons accueilli et accompagné et nous T’avons conduit ensuite vers la mort sur la croix, mais aussi vers la résurrection d’entre les morts, mon bien-aimé Fils.

Oh, j’ai vécu avec les Tiens, je ne les ai plus quittés, et ils ne m’ont plus quitté non plus, et nous avons tout dépassé ensemble, jusque à ce que nous fûmes arrivés l’un après l’autre auprès de Toi, notre désiré, et nous sommes restés Tes témoins, de la terre jusqu’aux cieux et maintenant, depuis le ciel jusqu’à la terre, Mon Fils ressuscité, et Tes disciples, hommes et femmes, partagent eux aussi leurs sentiments d’alors et nous mettons sur la table ici, en communion sainte, et Toi, Tu es Celui Qui écoute, Seigneur. Amen.

— Oh, je m’approche de vous, moi, Pierre, l’apôtre, moi le craintif, mais aussi celui qui a beaucoup aidé mon Seigneur, car j’ai tout laissé pour pouvoir Le suivre et L’aider dans Son travail, celui donné du Père, dans Sa marche parmi les foules, puisqu’Il avait besoin de protection, de la charité des disciples, et moi, j’ai répondu à Sa vocation, car Il m’a appelé et Il m’a dit: «laisse les morts enterrer leurs morts, et toi, viens avec Moi, suis-Moi!».

Vous, les fils d’aujourd’hui, qui êtes et demeurez l’appui du Seigneur, oh, vous avez fait la même chose, vous L’avez suivi et vous Le suivez toujours. Vous avez laissé les morts enterrer leurs morts, et vous avez répondu à Son appel et vous Lui servez d’appui maintenant, quant à ceux qui sont venus et ils sont partis ensuite, oh, ils ne sont plus demeurés dans Son amour avec fidélité jusqu’à la fin, mais ils se sont retournés à leurs morts, chacun à ses morts, et le Seigneur et vous aussi, vous êtes sans appui, et voilà la parole du Seigneur, car Il vous a dit récemment dans Sa descente de parole chez vous, que vous devez vous aider pour Lui avec quoi et avec qui vous pouvez encore, et de vous mettre l’espoir en ceux d’en haut, avec lesquels Il vient à vous, les fils, et voilà pourquoi il est si difficile pour l’homme qui croit à cette parole de garder la fidélité et le renoncement à soi, pour lequel il vient au Seigneur et après le Seigneur, mais ensuite il s’en détache, les fils. Oh, j’ai pitié de vous, car vous n’êtes pas appréciés, vous n’êtes pas aidés, tout comme le Seigneur en ce temps- là, lorsqu’Il nous a pris avec Lui et auprès de Lui, pour Lui servir d’appui et de témoins ensuite.

Oh, les fils qui venez vers le Seigneur pour Lui servir avec fidélité, ouvrez Son livre avec nous et lisez-le bien avec le peuple et prenez de l’esprit de ma fidélité, entre vous et le Seigneur, entre vous ensuite et ceux qu’Il a ordonnés pour vous, pour la liaison entre vous et le Seigneur, les fils, car moi, son apôtre fidèle, c’est à cela que je vous exhorte, c’est cela que je vous donne à travailler vous aussi, et vous serez pareils à moi envers le Seigneur jusqu’à la fin, oh, les fils. Amen.

— J’exhorte moi aussi, Seigneur ressuscité, je donne moi aussi conseil saint à ceux qui sont Ton appui au temps de Ta venue parole sur la terre, et je leur dis que je n’ai pas été incrédule, mais croyant et fidèle je l’ai été envers Toi, et j’ai toujours désiré de T’avérer devant eux, et devant tous ceux d’après eux, Tes fidèles.

Moi, le disciple Thomas, je leur dis de ne pas retourner de la croyance à l’incrédulité, parce que ce serait trop grande la chute de ceux qui tombent si gravement, et ce pas est trop grand. Oh, comment tomber d’un part à l’autre part d’un si grande et affreuse chute? A quoi bon le souvenir du temps où tu étais fidèle, si non au jugement de ton infidélité? Il est écrit dans les psaumes inspirés par le Saint Esprit, il est écrit de celui qui tombe de la foi, auquel Seigneur dit: «Pourquoi racontes-tu et énumères Mes lois et Mon alliance, toi qui hais les avis et rejettes Ma parole derrière toi, et tu fais part avec le voleur, l’adultère et le dénigreur, et tu livres ta bouche au mal et ta langue trame la tromperie contre ton frère, en pensant que Moi, le Seigneur, Je vais Me taire? Oh, ce ne serait pas ainsi, car Je vais te le reprocher et Je vais mettre sous tes yeux tout ce que tu as fait du mal, comme un de ceux qui ont oublié le Seigneur».

Oh, rappelez-vous la question du Seigneur pour ceux qui se faisaient mal l’un à l’autre par la séparation de Dieu et pour le péché ensuite, car le Seigneur a mis cette question à ceux infidèles et a dit: «Quoi payer, oh, chrétien, quel travail pour Moi dois-Je te payer? La trahison, le reniement de Dieu?».

Oh, ne soyez pas infidèles, mais fidèles, mais jusqu’au bout, les fils, puisque seulement ceux qui vont patienter jusqu’à la fin, tel que le Seigneur l’a dit, c’est seulement eux qui seront graciés et récompensés, et les autres seront admonestés par les faits mêmes qu’ils se sont mis de côté, car le départ d’auprès du Seigneur signifie trahison, reniement, outrage adressé au Seigneur et mépris de la part de celui qui voit ce que tu fais, toi, qui as cru et qui est demeuré une fois auprès du Seigneur avec ta vie, avec ton sacrifice pour Lui, pour Sa lourde croix.

Oh, Seigneur, je leur parlerais beaucoup, à magnifiques paroles sur Toi, sur le mystère de Ton Etre, Seigneur ressuscité, car ils ont toujours besoin d’éveil, de relèvement, et ils ont besoin de sagesse, tant que cela a encore de prix, quant à moi, mon esprit se console maintenant car j’ai témoigné et que j’ai fait cela pour ceux qui vont tâtonner des yeux et de l’esprit le mystère qui va se dérouler à la vue de tous, Ton œuvre d’aujourd’hui, que Tu portes et Tu partages avec ceux qui portent Ta venue d’aujourd’hui, pour Te glorifier et Te préparer, Seigneur, le grand jour de la gloire, Ton jour, oh, Seigneur, que tous les saints souhaitent et attendent à grand désir. Amen.

— Nous, les femmes disciples et ensuite Tes compagnes sur le chemin de Calvaire, nous témoignons de Ta résurrection, Seigneur Jésus, Toi Qui est l’amour, celui d’entre nous, puisque nous T’avons aimé Toi entre nous, et nous sommes restées dans l’œuvre de l’amour de Toi, après T’avoir connu, et nous sommes demeurés sur le chemin de la gloire de Ta croix, et nous ne T’avons pas quitté, mais nous avons porté et partagé entre nous toute la douleur de Ton Esprit, avec fidélité jusqu’à la fin, Seigneur ressuscité, et Tu nous a confié la confirmation de Ta résurrection, car Tu T’es montré magnifique par la résurrection et Tu as ainsi paré et fortifié notre amour et foi, et nous T’avons donné au monde ensuite, en annonçant partout que Tu fus ressuscité et que Tu fus demeuré avec nous après la résurrection, jusqu’à ce que, sur des nuées de gloire, Tu T’es élevé auprès du Père, à Ton lieu de gloire et de travail pour la terre. Oh, qu’elle a été grande notre douleur pour Toi, et par elle, qu’elle a été grande la foi, Seigneur, et qu’il a été grand l’amour nourri par la foi!

Oh, à quoi bon l’amour sans foi? A quoi bon la foi sans amour? Cette question nous la posons à ceux qui ne sont pas restés fidèles jusqu’à la fin, pour leur récompense ensuite.

Oh, qu’elle est douce Ta compagnie maintenant, dans les lieux très hauts, Seigneur ressuscité! Oh, qu’elle soit douce pour vous aussi la compagnie du Seigneur sur la terre et dans les cieux ensuite, car vous devez Le connaître pleinement, si vous voulez que satan ne puisse pas vous déraciner d’auprès du Seigneur, fils bien-aimés du temps d’aujourd’hui, temps du Seigneur avec vous.

Oh, Seigneur, fais-leur part de Ton salut, mais donne leur de la foi en action, afin que Tu Te reposes après Ton temps avec eux, et que nous nous reposions tous de la nostalgie de Ta gloire, que nous attendons, gloire du jour du repos parfait, Seigneur, oh, Seigneur ressuscité! Amen.

— Oh, les fils, les fils, Moi, le Seigneur, Je suis déchaîné par la parole aujourd’hui, mais aussi tous ceux qui M’accompagnent, car ils veulent tous s’inscrire dans le livre, en ce jour de leur mémoire avec Moi, dans l’esprit d’alors, l’esprit de Ma résurrection.

Vous, ceux rassemblés sous cette gloire, faites attention à ceux du ciel et laissez-vous être mesurés en ce qui concerne la foi et la fidélité, car la tempête est grande et elle souffle fort de tout part vers vous, pour arracher vos vêtements et votre pouvoir par des tempêtes, et Moi, Je viens chez vous avec les saints et nous vous donnons de l’appui, les fils.

Il est grand ce jour, plein de gloire, les fils. Le ciel couvert de la suite céleste est d’une beauté indescriptible, et vous vous trouvez sous cette voûte, qui vous couvre maintenant de son mystère.


***

Un murmure, un gros soupir, c’est un gros et profond soupir ici, soupir murmuré parmi les voix de Tes témoins, et Toi, Fils miséricordieux, Tu as toute la gloire du jour, car il y a tant d’amour qui s’accumule pour Toi par l’esprit de témoignage de ceux qui sont venu avec Nous, et aussi de ceux appelés pour venir à table, du lieu d’attente de leur résurrection. Ma bénédiction de Père se manifeste en parole et dit à ceux réunis en ce lieu maintenant: Celui-ci c’est Mon Fils bien-aimé, obéissez-Lui, mais jusqu’à la fin, oh, jusqu’à la fin. Amen.

— Oh, Mon Père, J’entends, Mon Père, on entend le soupir endolori. Je l’écoute à grande douleur et Je lui offre l’entrée, Mon Père. Ce soupir est le plus endolori pour Moi, c’est pour celui par lequel J’ai mis Ma vie, afin que Je ramène l’homme à la maison, pour que Je le ramène à Toi, Mon Père.

Toi, celui qui soupires, Je te donne de la consolation, car Je suis Celui Qui console, Moi, Celui crucifié, mais aussi Celui ressuscité de la crucifixion, Moi Je te dis: viens et mets ton soupir devant Moi sur la terre, en ce lieu où J’ai Mon siège pour venir.

— Après deux mille ans de soupir blessé d’une profonde tristesse, je le fais entendre devant Toi et Tes témoins d’alors, parmi lesquels j’ai été moi aussi choisi par Toi, pour Te suivre jusqu’à la fin, Te montrer au monde, pour T’aimer, Seigneur, et pour T’obéir. Mon sort pourtant a été scellé, et à cause de mon désobéissance, je ne suis pas demeuré avec Toi et auprès de Toi, les mains propres, le cœur sincère, et content d’être moi aussi le Tien. Mon cœur c’est rempli d’envie, du mauvais esprit de la jalousie, Seigneur crucifié par moi, et ce mauvais esprit m’a nourri, m’a travaillé, m’a égaré, m’a porté ça et là, jusqu’à ce que je n’aie plus compris ce que je faisais et ce qu’il pourrait arriver, et s’ils m’ont acheté par leur perfidie les grands des prêtres, oh, je suis tombé par la tromperie, en soupirant je suis tombé. J’ai perdu toute espoir lorsque j’ai vu comment ils T’ont enlevé, et comme Tu T’es laissé prendre pour Te clouer à la croix, et un grand désespoir m’a envahi, mais en allant pour leur dire que j’avais livré un sang innocent, ils se sont totalement débarrassés de moi, ils m’ont jeté au plus grand désespoir et je n’ai point supporté l’idée que Tu fusses monté sur la croix pour mourir et que moi, je puisse rester vivre encore. Je n’ai plus eu la force de rester debout et porter mon péché, j’ai perdu tout appui et je suis tombé au diable, auquel j’ai servi, sans penser qu’il travaillait par les Juifs orgueilleux du temps et moi, je me suis perdu, je me suis perdu face à Ta miséricorde, car j’ai toujours eu une raison faible, comme tout homme orgueilleux et faible, et je suis tombé sous mes ennemis, qui étaient Tes ennemis, Mon bon Seigneur. Depuis ce temps-là tu es passé et encore passé près de moi avec la consolation de Ta pitié, même si je n’eusse pas été digne de Toi et de Tes disciples, et depuis lors je soupire et je soupire encore, car j’ai pitié de Toi, de moi, de tous ceux qui ont souffert pour mon péché, celui par lequel je suis tombé.

Oh, celui qui va seul est sous l’œuvre de satan sans qu’il le sache, et quand il se rend compte du mauvais fruit de l’insoumission, de la désobéissance, il se cache des autres avec ce qu’il fait à leur insu, tel que je l’ai fait, Seigneur. Je n’ai aucun mérite d’avoir montré du moins le mal que j’ai fait, mais j’ai le soupir, avec lequel je voudrais dire à ceux qui Te suivent avec fidélité de ne pas souhaiter qu’on leur partage de l’amour, car l’homme est trop pécheur pour mériter quelque chose. Moi, j’ai eu tort en souhaitant cela, et j’ai été puni par mon désir-même, car si je ne partageais pas d’amour, je ne méritais pas qu’on m’en partage, mais je suis tombé malade de bêtise, qui m’a mené vers la jalousie, vers l’envie, qui m’ont travaillé, en temps que c’est Jésus Christ Qui aurait dû avoir le pouvoir sur moi, Lui Qui m’a aimé avec pitié, connaissant d’avance mon sort et la douleur venue de lui. Sa douleur et la mienne, oh, en vain Sa pitié, toujours en vain Sa bonté, puisque moi j’étais toujours attiré en dehors, je cherchais être avec ma famille, mes parents, mes amis, avec mes lamentations, mes mécontentements, avec mon manque d’amour, que je ressentais autour de moi et j’en soufrais, bien que ce fut moi qui allais tout seul, à su et à l’insu, et mes ennemis étaient mes parents et tous ceux avec lesquels je partageais mon temps en dehors de la communauté des disciples, ceux que le Seigneur nous avait recueillis pour aller avec Lui, mais partout et toujours avec Lui, pour nous prouver dignes d’être Ses disciples.

Oh, chrétien, ne prend pas d’argent pour livrer le Seigneur, ou ton frère, ou ton prochain. Oh, restez près du Seigneur, seulement près de Lui, vous qui êtes élevés par la gloire de Sa parole, car celui qui a encore quoi aimer après s’être donné à Lui, celui-là perd la dignité de demeurer près de Lui jusqu’à la fin, car Il a dit: «Celui qui ne hait tout, même le père et la mère, frères et sœurs, femme et enfants, parents et amis, richesses et rangs, celui-là n’est pas digne de Moi». Oh, c’est ainsi qu’Il a dit le Seigneur à notre ouïe, mais moi je n’ai pas obéi et je suis tombé en grande douleur, j’ai perdu la pitié et la protection du Seigneur, j’ai perdu mes frères disciples et je me suis perdu moi-même, si horriblement.

Voilà donc qu’il n’est pas digne du Seigneur celui qui a encore quelque chose à aimer. Et, alors, de quoi est-il digne un tel homme, qui vient à Dieu, qui ensuite n’obéi pas, et puis il part?

Oh, Seigneur plein de pitié, je n’ai pas comment te montrer ma reconnaissance pour Ta pitié envers moi, surtout maintenant, lorsque j’ai parlé à côté des disciples de Ta souffrance d’alors, mais mon soupir, c’est lui seulement qui puisse encore Te rendre gloire. Si Tu peux encore écouter mon soupir, voilà je soupire toujours et je dis: prends garde, prends-garde Toi-même à ceux qui vont avec Toi, et donne-leur l’esprit de l’obéissance envers Toi, car leurs prières devant Toi m’ont gracié moi aussi, elles m’ont apaisé la profonde tristesse et ont calmé la cuisson de mon soupir si long, si pénible.

Et maintenant, que la volonté de Ta pitié soit faite pour moi, et gloire à Toi, Celui Qui es ressuscité de la mort, dont j’ai attisé le feu, et c’est dans ce feu que j’ai brûlé, et mon esprit brûle encore, Seigneur, et qu’elle est douloureuse la blessure de mon esprit, c’est de la douleur pour Toi, Mon Seigneur. Amen.

— Oh, fils si endolori, bien trop endolori, J’ai dit alors que tout péché commis envers le Fils de l’homme sera pardonné, car tu as péché au temps où tu ne savais pas clairement que Moi, Je suis le Fils du Père céleste et que Je suis plein de Lui et de Son Esprit. Tu as été si désorienté ce jour-là, où tu M’as livré aux prêtres, et Moi, J’ai eu plus de mal pour toi que pour tout le peuple Israël, pour lequel J’étais venu, Je suis mort sur la croix et Je suis ressuscité ensuite, car J’ai dit que Je ressusciterais.

Oh, reçois la consolation, fils endolori, mets-la sur ton soupir et que la paix soit avec toi! C’est un jour de grande consolation que voici, oh, paix à toi! Moi et le Père Nous sommes avec la pitié. Amen.


***

— Oh, moi aussi, Seigneur, moi aussi, la première annonciatrice de Ta résurrection, oh, comment aurais-je pu ne pas Te suivre de la terre jusque dans le ciel ensuite, et comment ne T’aurais-je pas aimé Toi seulement, Juge miséricordieux? Tu as pardonné mes péchés, Seigneur, et par cela Tu m’as guéri du péché. En tant que Juge, Tu m’as généreusement pardonné, et les autres m’ont jugée comme des justes, et ils me jugent aujourd’hui encore, mais ce sont eux qui sont jugés par leurs péchés mêmes, car Tu as dit: «Ne jugez pas, pour ne pas être jugés!». Oh, Tu leur pardonnerais aussi, s’ils ne jugeaient pas. L’homme, Seigneur, n’a pas le droit de juger pas même ses péchés, car c’est Toi le Juge, pas l’homme, et moi, Marie de Magdala, Je dis à tous qu’ils ont besoin de pardon et de guérison par le pardon, tout que je l’ai eu de Ta part, Seigneur, mais surtout que l’homme ne juge pas un autre homme, puisque l’homme est si coupable, si loin du visage aimé par le Seigneur, et pourquoi donc cherche-t-il encore d’avoir des mécontentements, des accusations contre les autres à son égard, du moment qu’il est passible de punition pour ses péchés, ou de pitié de Ta part, Seigneur, Juge miséricordieux?

Oh, adoucissez vos petits cœurs, ne les endurcissez pas, mais guérissez-les en prenant de la charité du Seigneur, vous ceux qui voulez le suivre, selon Son plaisir.

Oh, Seigneur, aide-les en leur donnant de la dignité, pour qu’ils puissent Te suivre, et rends-les dignes de Toi, afin qu’ils soient avec Toi dans les cieux aussi, auprès de Toi, auprès de nous, car nous T’avons suivi jusqu’à la fin, Seigneur. Amen.

— Oh, les fils et filles, vous qui M’avez accompagné ici, et qui avez écrit dans Mon livre d’aujourd’hui des souhaits de vos cœurs, en parlant en jour de fête à ceux réunis à la source, en ce lieu, oh, s’ils apprenaient de plus en plus ceux qui Me suivent, comme vous l’avez fait alors, s’ils apprenaient que l’on ne met pas pièce de drap vieux à un nouvel habit, tout comme on ne met pas pièce de drap neuf à un vieil habit, puisque la vie doit être renouvelée , les fils, et ensuite gardée ainsi, pour qu’il soit digne de Moi celui qui vient après Moi avec sa vie.

Oh, que de gloire de parole, que de témoignages d’amour, et tous murmurent avec leurs esprits en ce jour de fête pour eux ici, avec Moi et avec vous, fils réunis à la source.


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Oh, c’est pour toi, homme, que J’ai versé Mon Sang sur la croix et J’ai rendu Mon âme en même temps, puisque l’âme siège dans le sang, elle met en mouvement le cœur et elle marche en se réchauffant et réchauffant de corps, lui donnant de la vie et le mouvement de la vie. Lorsque Mon sang a coulé sur la croix et sur la terre ensuite, Je suis resté sur la croix avec le corps sans âme, mais elle est revenue et est entrée en Moi quand Je suis ressuscité.

Oh, elle est revenue l’âme dans Mon corps et l’a relevé, tout comme l’âme entre en celui qui naît et reçoit le souffle de vie, car Je suis sorti de la terre comme du ventre, comme Adam, qui a été fait de la terre, et a reçu son âme de Ma bouche soufflée sur lui, et Adam a reçu Dieu en lui. Oh, c’est ainsi que le Père a fait avec Moi, Il a soufflé et J’ai eu de nouveau l’âme, et le sang resté s’est réchauffé et Je me suis relevé.

C’est ainsi que tout s’est passé, pour que J’établisse alors la sainte cène, oh, les fils, pour établir les fondements de Mon église, les fils, et que Je suis Moi sa pierre de fondation, tel qu’il est écrit, et il faut avoir de la foi et de l’obéissance pour que le Seigneur soit sur la terre, tel qu’Il S’est établi avec Sa cène, la sainte secrète cène, oh, et c’est ainsi que Je suis resté jusqu’à la fin du temps, comme j’avais promis à Mes disciples.


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Oh, les fils, J’aimerais tant de manger avec l’homme Mes Pâques, selon Mon désir saint! J’aimerais que l’homme prenne l’obéissance celle de paradis, telle qu’ils l’ont les saints du ciel. Comment faire qu’ils viennent sur l’homme cette sagesse et ce désir saint, les fils? Le pauvre homme ne sait pas comment il doit se présenter, même s’il entend et lit la parole de Ma bouche, avec laquelle Je viens maintenant à sa rencontre, pour le préparer et lui donner des habits blancs de lin, comme à Mes saints.

Je suis venu en ce jour de fête avec des mystères célestes, de grands mystères, les fils, et le ciel et la terre ne peuvent contenir Ma joie de vous les avoir confiés, pour vous faire comprendre ce que J’ai fait il y a deux mille ans, et comment J’ai établi Mon église dont le mystère a été profondément compris par si peu d’entre ceux qui venaient vers le troupeau de Mes disciples, puisqu’ils venaient sans être préparés, et les disciples se débrouillaient si difficilement avec ceux si dépourvus de sagesse.


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Celui qui ne sait pas ce que cela signifie l’église de Jésus Christ, un tel homme ne peut appartenir au Christ. Et comment cela? Moi, le Seigneur, Je vous rappelle des premiers fils de Mon église d’il y a deux mille ans, et vous allez voir quelles sont vos fautes et combien vous êtes tombés en faute, parce que vous n’avez pas voulu être guidés pour pouvoir être les véritables et les purs de cœur et d’action et seulement ensuite avec la foi, pour qu’elle vous soit scellée.

Ceux qui se sont donnés pour être Mon église alors, ceux-ci sont sortis du monde pour Moi, parce qu’ils choisissaient le Seigneur comme leur Maître, et ils fuyaient l’antéchrist, celui qui travaillait partout en même temps que Moi, ils Me confiaient le gouvernail de leur vie, et il y avait une direction pour prendre soin de ceux qui venaient et formaient Mon église. Ensuite des difficultés sont apparues et des douleurs, à cause de ceux qui ne s’engageaient pas totalement pour Moi, et ils ne savaient pas et n’apprenaient pas comment se confier à Dieu, oh, et ils souffraient jusqu’aux larmes Mes disciples, ceux qui prenaient soin pour Moi de la vie de l’armée chrétienne. Quelques uns de ceux qui venaient ne savaient pas qu’il y a aussi l’existence éternelle, pas seulement celle passagère, et que Moi et le ciel qui Me portait, Nous travaillions l’éternité pour la leur donner, et qu’il ne faut pas qu’elles apparaissent des disputes pour les choses de la terre, ou celle de la nature humaine, dans Ma maison avec les fils.

Les premiers chrétiens ne se partageaient pas les biens à chacun selon sa volonté et son plaisir, puisqu’il y avait une direction, et on mettait ensemble ce qu’on devait partager pour les besoins du peuple, et le partage était avec bénédiction, dans la lumière, sans péché, sans coulpe, c`est-à-dire sans favoritisme, pour qu’elle ne se montre pas comme corruption l’action offerte au Seigneur pour l’âme, action qui pourrait être réalisée par quelqu’un selon sa propre volonté, oh, et pour cela il est nécessaire de le faire en secret, pour ne pas savoir à qui on donne, mais que le Seigneur le sache, par ceux qui partagent ce qu’on amasse et on donne pour la vie des fils de Dieu.


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Je viens sur la terre en parole au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit et Je pénètre des extrémités aux autres extrémités avec la voix de Ma parole, et Je pais tout homme qui s’approche à Ma voix de Pasteur, pour entendre la parole de Ma venue, qui renouvelle le monde et la terre et l’homme qui Me reconnaît en cette parole. Il y a deux mille ans J’ai établi et J’ai frayé Mon chemin à travers le temps par Mes apôtres d’alors, et le peuple roumain n’a pas changé sa foi depuis ce temps-là et jusqu’aujourd’hui il est allé sur la voie découverte et établie alors, et il porte ce peuple nom de peuple chrétien, deux mille d’années de foi chrétienne, comme celle des premiers chrétiens poussés alors des enseignements que J’avais laissés pour l’église en service du Christ jusqu’à Son retour du Père vers elle, vers celle qui M’attend avec fidélité et Me dit: Viens Seigneur!

C’est ainsi qu’elle s’appelle la mémoire du dimanche d’aujourd’hui, le premier dimanche du Carême: le dimanche de la juste foi s’appelle-t-il, le dimanche de l’orthodoxie, du troupeau du Christ, duquel le Père M’a choisi la mariée et M’a dressé la table de noce, et c’est de cette table que Je pais et Je parle au-dessus de la terre et Je dis: Venez à la noce de l’Epoux le Christ avec Sa mariée choisie d’entre les Roumains! Venez et mettez-vous à table, car tout est prêt, et la vigne est mûre.

Il y a deux mille ans le peuple Israël a voulu mettre la main sur Ma vigne et il a tué son Héritier, que ce peuple a reconnu, et c’est pour cela qu’ils m’ont tué, oh, mais Je suis ressuscité avec grand gloire et Je Me suis montré ressuscité à Mes disciples, et l’annonce de Ma résurrection s’est rependue sur toute la terre, et le peuple Israël a perdu la primauté, il a perdu Dieu, s’il L’a chassé si cruellement de sa terre, où il avait ses ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob, car leurs héritiers sont ceux selon l’esprit, non ceux selon la chair, puisque Moi, le Seigneur Jésus-Christ, Je suis du ciel et J’ai été né du Père et de Ma mère la Vierge par Mon incarnation du Saint-Esprit, et J’ai comme peuple héritier le peuple chrétien, les peuples chrétien-orthodoxes, des chrétiens baptisés au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit par l’église, celle gardée depuis deux mille ans comme à son début, de génération en génération par ses saints des uns aux autres, parce-que les saints ont donné l’église, ce n’est pas l’église qui a donné les saints, et c’est cela que signifie l’église sainte du Christ, pas l’église des hommes, mais celle des saints, puisque Je suis saint, tout comme les fils de Mon église, qui vivent en Christ, dans la sainteté, et pas autrement, pas comme les païens, ceux sans vie sainte devant Dieu, oh, non, et voilà, le Père M’a préparé mariée et maison, et Je Me porte en parole au-dessus de la terre et J’appelle de Ma voix: Venez à Moi, vous, les accablés, et Moi, Je vais vous reposer!


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