La Cité Sainte la Nouvelle Jérusalem



 

 Devise:

«Elevez vers Moi la croix de la sainte foi, L’Evangile du Royaume, qui s’annonce soi-même à toutes les nations, pour qu’arrive ensuite la fin prophétisée par Moi-même, pour qu’arrive Ma venue et Mon royaume pour les justes».

(Citation de la Parole de Dieu, 14/27 sept. 1998)

 

L’image de l’éternité de la Cité Sainte la Nouvelle Jérusalem

 

L’histoire de l’humanité, consignée par des accomplissements divins qui surpassent les ambitions humaines, se trouve sous le signe de la prophétie, cette œuvre de dévotion de Dieu face à Sa sainte dignité, par laquelle Il fait savoir à l’homme toute chose à venir, pour qu’il ne puisse pas se justifier par l’ignorance, alors qu’il commet le péché. Des milliers de pages écrites témoignent en ce sens: l’Ancien Testament, comme préliminaire de la venue du Christ dans le monde; le Nouveau Testament, pour Son activité salutaire et celle de l’église apostolique; les écritures des saints, pour les deux millénaires de christianisme, où elles coulent comme une véritable source.

Dans le livre prophétique l’Apocalypse on prophétise d’une profonde restauration, de l’intérieur, de l’Eglise du Christ et de son arrivée à la sainteté apostolique. Elle est appelée la Cité Sainte Jérusalem Nouvelle (v. l’Apocalypse, 3/12, 21,10).

Le prophète Isaïe révèle l’image et l’ordre que Dieu établit pour ses vivants: «Sur tes remparts, Jérusalem, J’ai posté des veilleurs, de jour et de nuits, jamais ils ne tairont, Vous qui vous rappelez au souvenir de Dieu, pas de repos pour vous. Ne Lui accordez pas de repos qu’Il n’ait établi Jérusalem et fait d’elle une louange au milieu de la terre» (Isaïe, 62/6-7).

Le Saint Nile l’Athonite place dans le temps, avec exactitude, le moment de la transfiguration de l’Eglise, dans un contexte de déprimante dégradation de la vie chrétienne: «Vers les années 1900, avançant vers la moitié du huitième millénaire de la fondation du monde, celle-ci (l’église) changera et deviendra méconnaissable. [...] Les pasteurs des chrétiens, des prélats et des prêtres seront des hommes de la vanité, sauf très peu d’entre eux, totalement incapables de séparer la voie de la droite de celle de la gauche. [...] c’est alors que changeront les habitudes et les traditions des chrétiens et de l’Eglise. La pureté va disparaître chez les hommes et c’est l’impiété qui va dominer». Dévoilant l’œuvre de l’Antéchrist dans le monde, Saint Nile l’Athonite précise le moment où aura lieu «le redressement de l’état d’au début», », c’est à dire le fait de regagner la sainteté de l’Eglise, en 1992: «Hélas, hélas, oh, les parents ! Je pleure et je me lamente en attendant la restauration de l’état du commencement de cette montagne. Puisqu’après 1913, après avoir passé 79 ans, tous les méfaits auront lieu en vue de la venue de l’Antéchrist, aux années depuis création du monde 7500 ».

De cette année 1992 (7500 depuis la fondation du monde) prophétise aussi le Saint Niphone de Constantiane: «Le début du septième siècle signifie la fin des temps (…) Sa fin est empestée par la mauvaise odeur du péché, des choses humaines, qui sont toutes mensongères et impures: envie, haine, diffamation, hostilité, distractions, ribotes, débauches, crimes, avortements, convoitise, envie d’argent, la mémoire du mal. Mais, ça suffit! Je vais le couper par milieu! Que la domination du mal cesse! Et, en disant ces mots de colère, le Seigneur a donnée à l’Archange Michel le signal pour le jugement».

Le Saint Calinic de Cernica est porté en chair sur l’île de la monastère Cernica par Saint Nicolas et Saint martyre Georges, qui lui montrent, comme dans une icône peinte, la Sainte Trinité, sous laquelle il y avait un parchemin où était écrit à grosses lettres: «l’année 7500 depuis Adam». Les saints qui soutenaient ses bras lui ont dit: «Tu vois que 1848 n’est pas l’année de la fin du monde ? Tu n’as pas lu de l’huitième jour, la moitie de ce siècle et la moitié du siècle prochain, et que la fin du monde visible sera au temps où seront accomplies les années depuis Adam 7500?». Ainsi soit-il que la fin du pouvoir absolu du diable dans le monde, autant qu’il a été délié, l’on a prophétisé être l’année 1992 après Jésus Christ: «Alors l’Impie se révélera et le Seigneur le fera disparaître par le souffle de Sa bouche, l’anéantira par la manifestation de Sa venue» (II Thessaloniciens, 2/8). L’accomplissement de cette écriture c’est la descente de la parole de Dieu, car c’est elle «le souffle de Sa bouche», », qui anéantit l’impiété par la venue de Dieu, Parole, sur la terre. Mais tout comme pour les autres prophéties, la condition principale de son accomplissement était la confiance, la foi de certains hommes purs qui doivent s’engager par leur sacrifice personnel à son réalisation.

L’histoire biblique a enregistré des accomplissements similaires. Le déluge n’aurait pas pu apporter le salut de la création de sa décadence sans la foi de Noé, qui a construit durant des décennies un navire en haute montagne, raillé par ses prochains, et qui a imposé à sa famille une conduite à part: la sainteté (v. la Genèse, 6/9).

La naissance de notre Seigneur Jésus Christ, Celui qui a racheté la créature, n’aurait pas pu se produire par la prophétie de l’archange Gabriel à Bethléem, sans la dévotion et l’obéissance de la Vierge: «Je suis la servante du Seigneur; qu’il m’advienne selon ta parole» (l’Evangile selon St. Luc, 1/38), et sans la protection prête à tous sacrifice du Juste Josèphe.

Tout de même, la descente du royaume des cieux sur la terre par la Cité Sainte la Nouvelle Jérusalem ne se serait pas avérée sans la foi ardente des certains chrétiens, qui ont accompli les prophéties du Saint Nile, du Saint Niphon, du Saint Calinic, et, à leurs temps, celle de Sainte Virginia, la trompette apocalyptique du Seigneur. Tout d’abord il y a eu les préparatifs: l’expérimentation dans leur vie de chaque jour de tous les préceptes chrétiens, gardés par l’Eglise ancestrale, mais arrivés dans l’église du monde au formalisme, à la superficialité et même quelquefois à l’indifférence. Ensuite, avec un amour ardent envers Dieu, ils ont accueilli la parole de Dieu avec l’homme, car ils ont entendu la voix de Dieu, dont on prophétise aussi dans les Ecritures: «Une voix, une rumeur qui vient de la ville, une voix qui vient du sanctuaire, la voix de Dieu qui paie leur salaire à Ses ennemis» (Isaïe, 66/6); «En vérité, en vérité, Je vous le dis l’heure vient, et c’est maintenant où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront» (Evangile selon Saint Jean, 5 /25). C’est la voix de Dieu qui les a appelés, tout d’abord par la Sainte prophétesse Virginia, et puis de façon merveilleuse et directe, pour qu’ils puissent élever dès les fondements la Cité Sainte la Nouvelle Jérusalem comme demeure de repos de la Sainteté du Seigneur, lieu où le ciel descend sur la terre, et comme point de référence pour le peuple de Dieu, Celui recueilli avec tant de peine par Sainte Virginia, en commençant de 1955, pour que l’on sache que «Dieu est là» (Ezéchiel, 48/35).

A partir de cette année, 1955, la parole de Dieu a été entendue et connue par beaucoup de chrétiens, mais pas tous ont gardé le don de la foi et, par conséquent, le pouvoir de témoigner jusqu’à la fin. Durant l’époque communiste la persécution a été diabolique, surtout contre ceux qui accomplissaient la Parole. Seulement après 1989 les changements produits dans le monde ont permis l’affranchissement, inclusivement en ce qui concerne l’accomplissement exact des prophéties, c'est-à-dire le début du «ciel nouveau et terre nouvelle» (Isaïe 65/17) dans les jardins saints du Seigneur et dans les cœurs des fidèles.

 

 

Le Royaume des cieux sur la terre

 

Les chrétiens de la Cité Sainte la Nouvelle Jérusalem, conduits pas à pas par la Parole de Dieu, accomplissent Sa sainte loi: le Royaume des cieux sur la terre. Ceux qui y croient vraiment sont ceux qui sont purs, et c’est cela la manière de vivre de ceux qui croient. En accomplissant exactement les prophéties survenues au long des siècles, ils ont bâti en l’année ecclésiastique 1992, en trois mois seulement, l’Eglise la Nouvelle Jérusalem, en respectant toutes les règles canoniques nécessaires à la consécration de cet établissement de culte orthodoxe-chrétien. Cette église s’est imposée comme modèle singulier de promotion de la pureté absolue dans la vie et les sentiments chrétiens, l’observation rigoureuse des préceptes canoniques de l’Eglise ancestrale et d’exclusion de toute sorte de compromis de la vie quotidienne de ceux qui y vivent. Le Seigneur Lui-même l’appelle «pierre de fondation de l’Eglise de la résurrection de la créature de Dieu», «montagne sainte», suggérant ainsi la mort spirituelle de ceux qui s’illusionnent, en menant une vie pseudo chrétienne, au service de Dieu et de mammon, en même temps.

L’Eglise la Nouvelle Jérusalem est nommée par Dieu: «Navire» (ayant comme référence la ressemblance avec l’arche du salut, construite par Noé), «Pierre» (le caillou blanc du prophète – Apocalypse, 2/17), «Montagne–Mont des bénédictions» (qui s’élève au-dessus des autres montagnes altières, ouvrages de l’arrogance des hommes). «Or il adviendra dans la suite des temps que la montagne du Temple de Dieu sera établie en tête des montagnes et s’élèvera au-dessus des collines. Alors des peuples afflueront vers elle, alors viendront des nations nombreuses qui diront: „Venez, montons à la montagne de Dieu, au Temple de Dieu de Jacob, qu’Il nous enseigne Ses voies et que nous suivions Ses sentiers. Car, de Sion vient la Loi et de Jérusalem la parole de Dieu!“» (Michée, 4/1-2).

A la suite des prophéties prononcées par la Parole de Dieu, l’Eglise la Nouvelle Jérusalem a été entourée par «un collier de perles» (d’autres édifices chrétiens, qui remplissent les exigences de la vie monacale de ceux qui, par vocation ont été ajoutés au peuple du Seigneur, en accord avec la volonté de Dieu et avec son projet de salut du peuple chrétien):

– la petite maison de la colline;

– la maison de la rencontre;

– le jardin de la rencontre, avec un amphithéâtre pour les festivités culturelles chrétiennes;

– la tente de la rencontre;

– dix fontaines sous la protection du Seigneur, de la Mère de Dieu, de sainte Virginia, de Saint André, de Saint Elie, de Saint Panthélimon, de sainte Marie la Samaritaine, de sainte Catherine, de saint Nicolas, et des Saint archanges Michel et Gabriel.

 

   

 

La pierre de fondation de l’Eglise la Nouvelle Jérusalem a été mise au 22 juillet 1991 et sa consécration a été accomplie la même année, au 12 décembre, par le zèle de l’archevêque Irineu Pop Bistriteanul.

Ce saint établissement a été construit selon le commandement et le projet transmis par Dieu, par Sa parole, aux vivants du monastère, serviteurs et porteurs de Dieu, auxquels se sont ajoutés d’autres chrétiens, adorateurs de Jésus Christ. L’Eglise a trente-trois coupoles, qui symbolisent les années vécues sur la terre par notre Seigneur Jésus Christ et douze portes, qui symbolisent l’accomplissement de la prophétie du retour à Dieu des douze tribus d’Israël (v. L’Apocalypse, 21/12).

La petite maison de la colline, construite en 1998-99, est un établissement monacal pour des chrétiens hommes, qui ont été appelés à compléter le peuple de Dieu.

La maison de la réunion, élevée en 2000-2001, comprend une salle d’expositions et un atelier de création, pour des œuvres d’art chrétien.

Le Jardin de la réunion, aménagé en 2000-2001, comprend un espace artistique couvert d’une tente blanche, soutenue par une confection métallique, sous laquelle il y a une scène et un amphithéâtre. C’est ici que se déroulent les Fêtes de la Chrétienté Roumaine, consacrées, deux fois par an, aux fêtes de la Pentecôte et de la Sainte Vierge, occasions par lesquelles l’œuvre d’annonciation de la Parole de Dieu s’offre à tous.

L’activité publique de la Cité Sainte La Nouvelle Jérusalem se déroule par la Fondation Sainte Virginie, crée en 1995. Cette même année la Fondation a achevé la première édition du livre „La Parole de Dieu“, qui comprend des sélections de la Parole de Dieu, reçue entre 1955-1995.

 

       

Ultérieurement la Fondation a fait paraître la parole de Dieu entendue par les vivants du monastère la Nouvelle Jérusalem, sous forme de publication mensuelle, que l’on distribue gratuitement.

D’autres activités de la Fondation Sainte Virginie de Pucioasa se concrétisent en:

– expositions de sculpture et de peinture à caractère religieux réalisées dans l’atelier de création chrétienne orthodoxe de la Fondation;

– expositions des établissements rurales, des vieux intérieurs rustiques, exprimant le retour aux sources ancestrales de la culture et de la tradition roumaines et aussi des vêtements spécifiques roumains et des tissus;

– activités artistiques, à l’occasion des fêtes, parmi lesquelles: la musique, la poésie, le théâtre chrétien.

 

La Charte sainte – confession de foi

 

A l’entrée du monastère qui abrite l’Eglise est gravé en pierre le texte du Charte Sainte qui montre les conditions de conduite morale et de vie chrétienne de ceux qui devraient passer au-delà des portes:

 

Ce saint monastère a été construit vers l’année du salut 1991, selon le commandement et le projet transmis par notre Seigneur par Ses serviteurs, les prophètes, par la source de Sa Parole, qui coule en Roumanie et de laquelle vont s’abreuver toutes les nations. La sainte Eglise vient d’être élevée par le pouvoir de Dieu manifesté dans Ses fidèles, et elle sera tour de témoignage, colonne puissante et pierre de résurrection pour toute la créature de Dieu. Par ce nouveau début, viennent à l’accomplissement toutes les prophéties du Livre de la Vérité, à savoir que la Roumanie, sera reine élue et bénie pour les nations, elle sera nouveau Canaan, nouveau Eden et Nouvelle Jérusalem, conformément à ce que l’ont peut lire dans l’Ecriture de Saint Jean, l’Apocalypse: «Et Je vis la Cité sainte, Jérusalem Nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu. Et Celui qui siège sur le trône déclara : „Voici, Je fais toutes choses nouvelles“. Et la cité avait des hautes murailles et elle avait douze portes, et aux portes douze anges et des noms écrits au-dessus, qui sont les noms des douze tribus des fils de l’Israël. Et le rempart de la cité avait douze pierres de fondation portant les douze noms des douze apôtres de l’Agneau. Et la Cité est une bâtisse à quatre coins, ayant la longueur, la largeur et la hauteur égales. Et les nations marcheront à part sa lumière. Et il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à la abomination et au mensonge, mais seulement ceux qui sont écrits dans le Livre de la Vie de l’Agneau».

La triple fête patronale de ce temple: « la Résurrection de notre Seigneur et Sa deuxième apparition», «la Pentecôte» et «Commémoration de la sainte grande prophétesse Virginia, la trompette de Dieu», agira d’une triple puissance de résurrection sur toute la créature de Dieu.

Puisque même le Père Céleste – la Parole, Lui – même veut habiter dans cette divine demeure, Il y a disposé une façon sainte de vivre et quiconque voudra y apporter offrande spirituelle de doxologie, d’adoration et de prière, devra respecter les règles qui suivent:

– garder la pureté du corps, ainsi que celle des sens;

– s’abstenir de la consommation de tout genre de viande, sauf celle de poisson, de toute boisson alcoolique, sauf le vin du raisin de la vigne, et de toute sorte de drogues;

– respecter la tenue des vêtements chrétiens, selon la tradition de la Sainte Ecriture;

– garder la disposition des trois jours de jeûne par semaine, (lundi, mercredi et vendredi) en outre les périodes de jeûne établies par l’église, sans huile et sans vin, excepté les jours de déliement pour ceux-ci;

– respecter la loi canonique ecclésiastique dans le vieux style roumain et orthodoxe (calendrier Julien);

– recevoir la Sainte Eucharistie le plus souvent possible, après la préparation qui sied;

Pour que le saint temple resplendisse à la lumière céleste et que le Seigneur puisse montrer la puissance de Sa perfection, moi l’archevêque Irineu, par la grâce de Dieu témoin de cette œuvre de salut, je lie sous l’anathème quiconque oserait de mettre le pied dans ce lieu saint, sans respecter strictement l’ordre établi par ce nouveau serment, ordre descendu de Dieu, pour cette fin d’obscurité. Mais celui qui entrera dans ce saint établissement avec de la crainte bienséante et de la foi inébranlable, en respectant toutes les règles établies, sera protégé et béni par notre Père Qui est aux cieux.

A la construction de ce saint établissement ont contribué, du travail de leurs mains, les serviteurs et porteurs de Dieu, avec d’autres adorateurs de Jésus Christ, et l’oint du Seigneur, Michel I-er de Roumanie, en qualité de fondateur, par son nom.

Au nom du Père et du Fils et de Saint Esprit on a mis la fondation de cette Eglise en 7499 depuis la création du monde et depuis la naissance sur la terre, de Dieu-la Parole, l’année 1991, le 22-e jour du mois de juillet. Amen.

On a enterré cette Charte Sainte de témoignage sous la pierre de fondation à la consécration de l’Eglise et à la fête de Saint André 1991, on l’a enterré aussi sous l’autel.

 

† Irineu Pop Bistriţeanul

 

 

 

Ce document est le nouveau serment et, en même temps le témoignage du début de la vie authentiquement chrétienne, dirigée directement par Dieu.

Père Nicodim

 

 

 

L’universalité de l’Eglise de la Nouvelle Jérusalem – une dimension pneumatologique

Devise:

«La vraie Eglise sur la terre signifie des fils de Dieu, réunis tous ensemble autour de l’Agneau de Dieu, Qui S’offre comme vivres pour la rémission des péchés commis et pardonnés par la repentance.»

(La Parole de Dieu, le 7/20 janvier 1997)

 

De l’unité dans le Saint –Esprit dans l’alliance de la paix, au schisme catholique-synodale

 

La fondation visible de l’Eglise à la Pentecôte (voir des Actes des Apôtres, chapitre 2) a signifié l’expression de l’unité dans le Saint-Esprit des premiers chrétiens, comme membres du Corps de Jésus Christ dans son intégralité, ainsi qu’elle a été préfigurée dans la communauté eucharistique de la Sainte Cène.

Dès le début, ces attributs de la perfection de l’accomplissement des préceptes, de la foi et la plénitude du recouvrement pour l’Eglise ont été exprimées par le terme grec „katholiki“. Ce terme était dans son sens original, très loin du sens „universel“, que l’on emploie aujourd’hui, mais désignant plutôt, „l’unité eschatologique de tous dans le Christ“ dans une église locale.

Ultérieurement la transformation conceptuelle vers „catholicité“ au sens „d’universalité“, évoluant vers l’ambition d’une mondialisation territorial-administrative, s’est produite pas seulement dans l’église occidentale, mais aussi dans celle orthodoxe. Dans la théologie russe du XIXe siècle apparaît le terme „sobornost“, comme dérivé du „sobornaia“, terme qui traduit le „katholiki“ dans le crédo slavon. Par malheur, dans les deux églises s’est obscurci la signification initiale de l’attribut de „catholique“ ou „synodal“, accordé à chaque église locale. De la réalité eschatologique, comprise comme œuvre et communion de l’Eglise locale, qui donne de la substance au corps du Christ par l’Eucharistie, on a glissé dans l’interprétation vers l’idée de division entre local et universel. C’est ainsi que s’est instauré dans le monde la trahison de la perspective synodale (dans laquelle le Christ était présent entièrement dans chaque communion eucharistique) par l’adoption d’une structure externe, imposée par la force, avec une autorité qui avait la tendance d’absorber ou même d’annihiler, par son universalité, toutes les églises locales subordonnées. Une fois réalisée la généralisation dans l’église des métropoles, fondées sur les structures des anciennes provinces romaines, ensuite byzantines et ultérieurement sur les patriarcats, le centre d’appui de l’église locale se déplace vers des territoires plus larges, incorporant les diocèses d’une province, sous l’autorité d’un seul archevêque, celui de la métropole. Le système métropolitain a représenté une modalité de circonstance dans la localisation de l’église. Ultérieurement, la doctrine moderne de la nation et de l’état indépendant a forcé la généralisation d’un autre principe, celui de l’autocéphalité, qui a accentué la confusion théologique dans l’orthodoxie, en appelant „églises locales“ toutes les églises autocéphales. On a créé ainsi la possibilité que les diocèses épiscopales soient absorbées et remplacées en ce qui concerne la représentation soit par un synode permanent, soit par l’évêque choisi „à vie“ comme chef de l’église autocéphale, sans que celui-ci représente réellement toutes les diocèses ou paroisses, les seules qui sont et restent les authentiques églises locales du territoire que, théoriquement, il contrôle. C’est pourquoi aucune métropolie, archidiocèse ou patriarcat ne peut pas porter le titre proprement dit d’église, mais elle peut être nommée ainsi seulement par généralisation, pour le simple motif qu’elle incorpore plusieurs églises locales. Celles-ci sont les seules organismes qui puissent être nommés églises, grâce à leur nature, révélée et perçue dans l’Eucharistie épiscopale, mais aussi en vertu de la sollicitation apostolique de fonder des églises dans les cités. «Si je t’ai laissé en Crète, c’est pour y achever l’organisation et pour établir dans chaque ville des presbytres, conformément à mes instructions» (Tite, 1/5). Les églises fondées par le saint apôtre Tite dans les cités, ne seraient-elles pas indépendantes? Le principe de l’autocéphalie étendue au niveau d’un diocèse s’institue officiellement dans l’histoire de l’église à peine au IIIe synode œcuménique (431) et seulement comme une riposte, comme une nécessité locale impérieuse pour la diocèse de Cyprès de contrecarrer la convoitise de l’évêque d’Antiochie, qui désirait étendre sa juridiction sur l’île de Cyprès aussi. Par ailleurs, l’appel au jugement des églises des sept cités avec leurs évêques en tête (voir l’Apocalypse, chap.2), est illustratif et en même temps, symbolique. Le chiffre sept symbolise la plénitude de l’acte judiciaire et la responsabilité des jugés est éminemment locale. Les ambitions territorial-nationalistes ont conféré en plan théorique des responsabilités accrues au chef de l’église autocéphale, dans la même mesure où elles, en fait, se sont dramatiquement diluées en plan pratique. L’institution scandaleusement non-canonique de l’évêque-vicaire s’est généralisé, par une intolérable légèreté, pour la satisfaction du goût de copier certaines innovations de l’église occidentale. Voilà un motif de plus pour que les églises qui se considèrent d’elles-mêmes comme „universelles“ revoient toutes les conceptions qui promeuvent l’idée de service dérivé et qu’elles acceptent que la structure eucharistique de l’Eglise est prioritaire face à l’institution de l’église: dans la Sainte Eucharistie, chaque Eglise locale révèle l’Eglise tout entière, en passant de la posture d’institution à celle de „mode d’existence“, comme acompte à la vie éternelle.

 

«Faites cela en mémoire de Moi» (l’Ev. Selon St Luc, 22/19)

 

La manière dont l’Eglise primaire a abordé ce problème est, en effet, la seule concrète. A la Sainte Cène, passée avec les disciples, le Sauveur Jésus Christ ne faisait pas seulement une prophétie au sujet de Sa commémoration au log des siècles, mais aussi une illustration vivante de Son Royaume. L’Eglise ancienne a retrouvé dans la Sainte Eucharistie l’image et la structure véritable du Royaume des Cieux (v. les Actes des Apôtres, 2/42; I Corinthiens, 10/16-17), où le peuple de Dieu se constitue dans une Eglise. Servir à l’Eglise en différentes manières, reflète et accomplit le service du Christ Lui-même, devenant ainsi une projection vivante de la présence du Christ dans le monde: «...Et voici que Je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin de l’âge. Amen» (l’Ev. Selon St. Matthieu 28/20), et le Christ est présent dans le monde depuis Son incarnation (l’Ev. Selon St Luc, 4/13), mais toujours dans la présence et par l’œuvre du Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit travaille où, comment et quand Il veut («Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient et où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit» – l’Ev. Selon St. Jean, 3/8), et où qu’Il soit présent, les chrétiens sont appelés d’entrer en communion les uns avec les autre et, en même temps avec le Christ, dans l’Eglise, persévérant à l’enseignement des Apôtres et dans la communion, dans le partage du pain et dans les prières: «Ils se montraient assidus à l’enseignement des Apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières» (Les Actes des Apôtres, 2/42). Le monde extérieur n’est pas ignoré non plus, mais il est appelé à la repentance, au baptême et à recevoir le don du Saint-Esprit: «… et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour la rémission des péchés, et vous recevrez alors le don de Saint-Esprit» (Actes des Apôtres, 2/38).

Le service divin dans l’église devient donc, un don du Saint–Esprit, Qui procède de Dieu le Père. Ce don se rapporte essentiellement aux promesses que Dieu a faites à Sa création pour les jours de la fin: «Après cela Je répandrai Mon Esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront, vos anciens auront des songes, vos jeunes gens, des visions. Même sur les esclaves, hommes et femmes, en ces jours-là, Je répandrai Mon Esprit» (Joël, 3/1-2). Tout comme „la mission“ implique l’envoi et le travail apostolique étendus jusqu'à toutes les nations, „eschata“ implique l’appel des peuples évangélisés à la formation d’un seul peuple, celui de ceux qui soient dignes d’être nommés fils de Dieu (v. l’Evangile selon St. Jean, 1/12) et de L’accueillir à Sa deuxième venue (v. Thessaloniciens I, 4/17).

Saint Ignatie de l’Antioche comprend la permanence apostolique et synodale dans une conception de continuité fondée, pas surtout sur la succession apostolique d’un homme à l’autre, qui est sous-entendue, mais surtout sur le rassemblement systématique de toute l’Eglise dans un lieu de jugement, donc, en étroite liaison avec la communion eucharistique (v. St. Ignatie, Magn., 6,1). Dans ce cas, la succession apostolique est consécutive à la communauté des églises et s’harmonise à l’enseignement de la Sainte Ecriture, qui appelle l’Eglise à consommer systématiquement la Cène eucharistique dans le même lieu, le lieu où on distribue la vie éternelle du Royaume des Cieux (v. l’Apocalypse, 4/5).

Il s’agit, donc, d’une seule Eglise reçue à la Cène, dans la salle préparée pour les noces. D’ailleurs, dans le monde ne peut subsister qu’une seule Eglise véritable. Toute démonstration alternative est fondée obligatoirement sur un sophisme. L’idée d’unicité de l’Eglise ne lui confère pas le droit de se constituer dans une structure pyramidale et de se placer au-dessus des églises locales. Bien au contraire toute structure ou travail de service divin de la communauté ecclésiale universelle doit partir d’un fondement, qui est l’Eglise locale même. C’est justement ce que Dieu impose par Son Esprit Saint, Qui introduit dans l’histoire les réalités de l’eschaton: «Même sur les hommes et femmes, en ces jours-là, Je répandrai Mon Esprit et ils prophétiseront» (Joël, 3/1; Actes des Apôtres, 2/17-21). Voilà donc que le Saint-Esprit travaille dans les jours de la fin non pas par le chef visible de l’Eglise ni par ses structures administratif-synodales, mais par les plus humbles, mais les plus purs de Ses serviteurs, parmi lesquels il y aura certains qui, pour souligner qu’ils ne font même pas partie du clergé, seront des femmes.

Et nous voilà contemporains avec ces événements exceptionnels.

 

Un peuple de fils, une réminiscence: fille de Sion

 

Le jour des Pâques de l’année 1955, le Saint-Esprit a débouché les sources spirituelles des cieux, en laissant la parole de Dieu déborder en abondance pour laver les yeux et les oreilles de ceux qui allaient se rassembler en esprit d’Eglise et se laisser naître à nouveau: «Paix à vous! Jésus Christ est ressuscité! Jésus Christ est ressuscité! Jésus Christ est ressuscité! Je suis le Seigneur Jésus Christ. Je ne suis pas en chair, mais Je suis en esprit. Je suis descendu en esprit sur la terre pour cueillir Moi-même un peuple et lui parler, des choses cachées pour ces temps. Je suis la Parole de Dieu et Je suis venu parler sur la terre, Me préparer le chemin du deuxième avènement selon ce que c’est écrit dans Mon livre» (Parole de Dieu 17/30 avril 1955);

«Ne doutez pas de Ma voix et croyez à Mes paroles qui viennent par cette bouche impuissante, car, Je veux vous naître à nouveau de l’Esprit (…) M’élever un peuple nouveau, un Israël nouveau, dans le peuple roumain, puisque le peuple que j’ai élu autrefois s’est gâté tout à fait» (Parole de Dieu 1/14 Juin 1955)

Quelle serait la raison de cette intervention surnaturelle? Rien d’autre que l’évidente inefficacité des presque deux mille ans, le long desquelles les églises du monde ont prêché pour le monde, lequel n’a fait que se dégrader d’une façon exponentielle jusqu’à «ce qu’il s’est gâté tout à fait». C’est pourquoi, notre Seigneur, dans Son grand amour envers les hommes, vient personnellement réparer se que l’homme „a gâté tout à fait“.

 

Quand Il viendra le Fils de L’Homme, trouvera-t-Il encore la foi sur la terre?

 

Le fait que Dieu a décidé après si longtemps de choisir un peuple de fils, une réminiscence, pour qu’Il la proclame fille du Sion, suggère deux hypothèses complémentaires:

1. 1. Les églises traditionnelles avec des prétentions d’universalité (celle „catholique“ et celle „synodale“) ont épuisé leur capital de confiance et la longue patience de Dieu face à leur implacable déclin, est arrivé à sa fin.

L’Eglise Catholique a gaspillé son énergie dans la conquête territoriale. En pratiquant une mission agressive, elle a accompli en lettre, mais pas nécessairement en Esprit, la parole de l’Ecriture: «Allez donc, de toutes les nations faites des disciples [...]» (Ev. Selon St. Matthieu, 28/19). En réalité, les peuples ainsi évangélisés ont resté tout aussi incroyants et indifférents envers leur rédemption qu’avant, en s’engageant dans une dichotomie beaucoup trop visible:

– une société laïque, engrené dans une lutte sauvage pour s’enrichir;

– une caste cléricale qui ne fait que prolonger à travers les siècles une impuissante agitation pour prêcher le Christ efficacement.

L’Eglise Orthodoxe, un peu plus pragmatique, ou peut être plus commode, ne s’est pas fatigué à faire mission à tout prix, en prétendant qu’elle met de l’ordre dans sa propre maison, mais en peu de temps, la supposée commodité s’est montrée être, en fait, un état de contentement de soi, qui lui a suggéré le droit de se dorer de la tête aux pieds d’une belle vanité. Le résultat a été le même: le long des siècles la foi s’est refroidi et s’est diluée en formalisme, faste et conservatoire se détachant, dans ce plan aussi, deux mondes, qui ont évolué parallèlement:

– le commun des hommes a évolué vers une orthodoxie formelle, presque athée, dépourvue de toute vie spirituelle authentique, qui se contente de franchir le seuil de l’Eglise „à Noël et aux Pâques“ ou seulement aux principaux événements de la vie (baptême, noces et funérailles);

– l’institution de l’église a évolué vers le faste ostentatoire, dédaigneux, mais vidé de toute efficacité charismatique, faisant souvent preuve d’obédience sans scrupules envers les autorités athées et la police politique et même collaboration arrogante et irresponsable avec celles-ci.

A part quelques exceptions ponctuelles, dont le mérite revient à certains saints locaux, les églises se sont vidées peu à peu de charismes et n’ont plus connu l’assistance vivante du Saint-Esprit Qui travaille d’une manière surnaturelle, c'est-à-dire pas séparée du merveilleux. C’est ainsi que la réflexion de l’Ecriture: «Mais le Fils de l’Homme, quand Il viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre?» (l’Ev. selon St.Luc , 18/8) est devenue d’une douloureuse actualité.

Les serviteurs des églises ont été attirés des „joies de la vie“ et ils sont arrivés peu à peu à les récupérer du monde, en le proclamant „droits de l’homme“. C’est chose comme, par exemple, la polémique dans l’église occidentale concernant le renoncement au „joug“ du célibat. Renonçant ainsi à l’idée de pureté corporelle aussi, ils sont très proches de généraliser le mélange des églises avec le monde, en oubliant l’avertissement de la Sainte Ecriture: «Ne savez-vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu » (Epitre e St. Jaques, 4/4). De cette manière, les Eglises se dirigent inexorablement vers la sécularisation, se déshabillant du pouvoir et du droit formel de contrôler spirituellement les chrétiens. Ceux-ci profitent, à leur tour, pour justifier leurs actes, les diversifier, inclusivement par le retour en cachette et sans remords, au paganisme. A présent, les pâles oppositions „officielles“ des églises sont tournées en dérision par les structures sociales, laïques, qui instiguent ouvertement les gens à une vie immorale, imbibée de matérialisme grossier, qui sépare entièrement l’homme de Dieu.

2. 2. Le temps se fait court (v. I Corinthiens, 7/29) et le Jour de Dieu s’est approché (v. II Thessaloniciens, 2/3), car s’est accomplie l’apostasie, et «l’adversaire de Dieu, l’homme, qui s’est caché sous le vêtement ecclésial et s’est habillé en vanité, se présentant soi-même comme Dieu» (citation de La Parole de Dieu le 6/19 août 1997) , «a été révélé» (II Thessaloniciens, 2/4).

 

«Voici l’Epoux! Sortez à Sa rencontre!» (Ev . Matthieu , 25/6)

 

CL’appel que Dieu fait, sans fatigue, depuis 1955 c’est l’accomplissement de la parabole des vierges (v. Mathieu, 25/1-13). Les dix vierges sont les églises. Il s’agit donc des églises locales, eucharistiques, non pas des deux institutions – églises qui se croient „universelles“, même si les deux s’intitulent l’une „catholique“, et l’autre, „synodale“, dans l’intention de se cacher derrière le mot, pour que ne l’on dévoile pas leur nullité et le caractère fantomatique de l’infatuation. C’est ainsi que les églises sont les vierges, celles qui ont réussi à garder la pureté virginale, apostolique, et qui ont leurs lampes à la main (celles qui gardent inaltéré le trésor de foi confié par les apôtres). Le fait que la parabole les sépare d’une façon égale en sages et insensées, montre l’impartialité de Celui Qui les appelle: Il offre des chances égales à tous, à condition qu’au moment de l’appel, celle reçue ait le vêtement de noces, la lampe allumée et les fruits des talents confiés. Mais les églises d’aujourd’hui peuvent-elles L’accueillir comme les vierges sages, comme mariées du Christ? La parabole est stimulante: Elle suggère que la moitié du moins, des églises locales auraient pu avoir l’esprit de la prévoyance et le zèle de la préparation. Par malheur, l’huile s’est écoulé aussi, avec le temps, des vases de ceux qui s’étaient préparés autrefois. La parabole est également prophétique. Si toutes les vierges se sont endormies, alors c’est bien l’état dans lequel ont été trouvées toutes les églises à l’appel: «Voici l’Epoux!...» (Matth., 25/16).

Une seule église locale, celle roumaine, née chrétienne et élevée par les sacrifices des martyrs se conformait encore, dans une certaine mesure. Mais elle aussi devait être réveillée, secouée, lavée, peignée, brossée et parée, et ensuite déshabillée du vêtement impropre des temps rouges, dans lequel elle s’est endormie et habillée ensuite, dans le blanc de la pureté: «Oh, Mon pays, Mon pays! Le temps rouge t’a pénétré et tu n’as pas connu son visage. Tu n’as pas compris que le rouge est chlamyde d’opprobre. Tu as oublié ce que j’ai souffert sous cette chlamyde rouge. Voilà arrivée au-dessus de toi le temps d’Edom» (citation de La Parole de Dieu, le 8/21 nov. 1995).

Pourtant l’église ne se réveille pas encore, mais elle reste dans la léthargie: «Tes prêtres se mettent au service des plaisirs, de leur esprit et de leur nom et n’ont pas le pouvoir de distribuer de la résurrection au-dessus de toi » (citation de La Parole de Dieu, 8/21 nov. 1995). C’est alors que Dieu descend Sa parole au-dessus de la Roumanie, et dévoile la chose cachée: c’est elle le Pays de Splendeur (v. Daniel, 11/41-45), prophétisant de nouveau, renforçant la prophétie qui vient pour elle de l’éternité: «Il arrivera à revenir peu à peu à la vie ce peuple élu» (citation de La Parole de Dieu, 4/17 Janv. 1992).

Quelle a été la réponse de l’institution ecclésiale de Roumanie une fois réveillée du sommeil? Visiblement gênée d’avoir été dérangée de son état de contentement de soi et douce torpeur, elle ne s’est pas dépêchée d’allumer sa lampe et venir à l’accueil de l’Epoux. Bien plus, elle a empêché la main de Dieu et n’a pas voulu habiller le vêtement blanc et entrer dans la gloire de la Nouvelle Jérusalem, prophétisée dans les Ecritures. Puisqu’elle n’a pas reçu la restauration dans l’esprit sa, „synodalité“ a perdu l’assistance du Saint-Esprit, car Celui-ci travaille où et comme Il veut (v. l’Ev. selon St. Jean, 3/8). Est-ce que le Synode de l’Eglise pourra donc déclamer encore «Il nous semble, à nous et au Saint-Esprit...», du moment où c’est lui-même qui a tourné le dos à l’appel de l’Esprit? Car l’Epoux est venu à cette église-même avec son appel. Et comme «Au commencement était le Verbe» (l’Ev. selon Jean 1/1), tout aussi à la fin le Verbe de Dieu est descendu sur la terre, pour accomplir l’ordre de l’Ecriture qui le dévoile être le nouveau nom de Jésus Christ: «...Son nom? Le Verbe de Dieu» (Ap, 19/13).

 

Même si Israël sera comme le sable de la mer, seule une réminiscence sera sauvée

 

Notre Seigneur a gardé une réminiscence fidèle, chez laquelle Il est descendu, Parole-Conseil, et qui L’a reçu avec joie. C’est dans ce conseil, qui réunit le ciel avec la terre que réside la synodalité dans l’Esprit, de l’Eglise de Nouvelle Jérusalem. «Elle s’est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son Epoux» (Ap., 21/2), car elle a allumé sa lampe et l’a gardée allumée depuis le moment de l’appel à la prophétie de la fille de son peuple, Sainte Virginia, la sixième trompette apocalyptique, ange en chair, qui a amené voix céleste sur la terre: «Et le sixième ange sonna. Alors j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel d’or placé devant Dieu» (Ap., 9/13).

Mais les hommes du monde ne se sont pas repentis ni après avoir entendu que c’est Dieu, Lui-Même, Qui leur parle du Ciel, mais ils ont endurci leurs cœurs: «Ils n’abandonnèrent ni leurs meurtres, ni leurs sorcelleries, ni leurs débauches, ni leurs rapines» (Ap., 9/21).

 

«Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites!» (Matth. 23/13)

 

L’inacceptation du Christ-la Parole par l’institution de l’Eglise du monde, a eu des implications semblables à l’inacceptation du Messie par les scribes et les pharisiens. L’œuvre de communion des églises locales du monde, celles qui apportent comme offrande le corps du Christ par l’Eucharistie, s’est assombrie pour le fait d’avoir éteint l’Esprit et mépriser les prophètes, contrairement à l’avertissement du Saint Apôtre Paul qui disait: «N’éteignez pas l’Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie» (I Thess. 5/19-20). L’église du monde perd le caractère synodal, en courant entre Dieu et le monde, pour rester seule avec le monde et oubliant tragiquement que le service dans l’église est un don du Saint-Esprit.

Au sujet des pharisiens et des scribes qui emploient un langage académique, mais qui ont totalement perdu leur foi et se taisent sournoisement alors que la parole de Dieu dévoile leurs actes honteux, Saint Théodore le Studite dit: «Alors que le Navire est en danger, l’ordre de Dieu est de ne pas garder le silence. S’il s’agit de la foi, personne n’a le droit de dire : Mais qui suis-je donc ? Suis-je prêtre? Je n’ai rien à faire avec ces choses-là. Ou un des chefs ? Celui-ci non plus ne veut en être mêlé. Ou un pauvre qui gagne à peine son existence? [...] Je n’ai pas de compétence ni d’intérêt dans cette question-là. Si vous allez vous taire et rester impassibles, alors ce sont les pierres qui vont crier» (II Epître, 81). Par malheur, les prêtres de l’église officielle, en cas où ils ne prêchent pas ouvertement contre la parole de Dieu et la Nouvelle Jérusalem, ils gardent un silence coupable et infâme, qu’ils ont bien appris à la Faculté de Théologie, comme stratégie typique pour „la théologie académique“: „la tête baissée, le sabre ne la coupe pas“.

 

Dieu a choisi ce qu’il y a de faible dans le monde, pour confondre ce qui est fort

 

Puisque ceux qui ont été appelés, prêtres et prélats, ne sont pas venus au dîner (v. Luc, 14/18-24), l’Eglise la Nouvelle Jérusalem reste la seule mariée sage qui montre à l’Epoux la lumière de sa lampe: la foi, l’amour, l’obéissance, la soumission. Réminiscence choisi par la grâce de Dieu, elle reste dans le bain de la naissance d’en haut et ne sèche plus sous l’écoulement de la source de parole. Elle naît un peuple de saints, frères dans le Christ, qui se laissent embrassés par l’œuvre de la parole, ils s’engagent dans le travail de disciples et d’apôtres et répandent la semence de la parole sur ceux qui veulent accueillir le Christ. Ils vivent dans l’esprit d’église, de vraie église, synodale, dans laquelle ce n’est pas l’homme, mais c’est le Saint-Esprit qui travaille comme Il veut, conférant à l’église la dimension pnevmatologique, à laquelle le monde a renoncé, en toute conscience, chaque fois qu’elle a négligé les canons des Saints Parents, qui auraient dû rester immuables, et une fois de plus, quand elle a ignoré cette parole de Dieu. Ils prennent place fidèlement à la table de parole du Seigneur et s’habillent dans parole et dans Saint-Esprit, et ils auront payement des disciples. Ils prêchent d’exemple pour tout le peuple roumain, pour tout le peuple chrétien pour qu’il revienne tout entier chair, âme et esprit vers Dieu, et que Dieu le nomme Israël nouveau et qu’Il le sanctifie en lui pardonnant les fautes et qu’ensuite vienne visiblement le Fils de Dieu, accomplissant les promesses venues du long des siècles : «Notre Père, Qui est aux cieux, sanctifie Israël, sanctifie Ton nom dans l’ Israël, pardonnant ses fautes, notre Père! Daigne faire, notre Père, royaume vivant de Ta part au-dessus de Ton peuple et enseigne-lui de se laisser à Ta volonté, à la volonté de Ta parole, notre Père, afin qu’il soit en Israël tout comme dans les cieux, notre Père » (La Parole de Dieu, le discours de la Sainte Vierge, Mère de Dieu le 8/21 sept. 1996).

 

Père Nicodim

 

 

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